BULLETIN PERIODIQUE DES ANCIENS ELEVES DE SAINT LOUIS ANNEE 2001 Page 1: PubClinique Provence Azur Page 2 Les Anciens dans la cour d'honneur Pub: Renart sa |
Page3 ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDU 20 OCTOBRE 2001 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 9h Accueil 9h 30 Messe célébrée par le Révérend Père Jean-Baptiste MALIRACH, aumônier de Saint-Louis 10h 30 Cérémonie au Monument aux Morts 11h 00 Cérémonie à la plaque commémorative 11h 30 Assemblée Générale Ordinaire 12h 45 Apéritif 13h 00 Banquet traditionnel présidé par
Monsieur André GARRIGUE
Les Anciens sur les marches de la chapelle |
Page 4 Le Docteur René Garrigue durant l'assemblée générale pub RSI |
Page 5 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 20 OCTOBRE 2001 Etait-ce l'appel à la mobilisation lancé
par le bureau à l'occasion de sa fin de La chapelle était agréablement remplie durant
la messe célébrée par le Père Malheureusement le magnétophone nous joua des
tours et seuls des sons inaudibles restèrent gravés sur
la bande. Ce problème technique se confirma pour toutes les allocutions
de la journée. Nous avions demandé au Docteur René GARRIGUE
de bien vouloir répondre a 1 accueil du plus ancien des élèves
de l'établissement qui en l'occurrence était une élève.
Ce qu'il accepta très spontanément d'autant plus que nous
avions avancé le fait que son frère André était
lui-même le président du banquet. Durant les cérémonies dans la cour d'honneur
et toute la journée notre photographe attitré et ami Fabrice
GUIU mitrailla à tour de bras. C'est avec plaisir que nous le remercions
et lui rendons hommage pour ses magnifiques photos.
Page 6 et 7 Le Pére MALIRACH durant l'Absoute HOMÉLIE DU REVÉREND PÈRE J.B. MALIRACH
Les Anciens de Saint Louis, vous voici réunis pour
vivre une journée En tant qu'Anciens de Saint Louis, que de changement et de transformations avez-vous pu constater dans l'établissement... Il y a maintenant 1700 jeunes, il n'y a plus de Pères, il n'y a qu'un seul aumônier, mais c'est toujours la même école qui est au service des jeunes. Nous continuons d'assurer la catéchèse: première communion, profession de foi, confirmation. La forme a changé, mais le fond reste le même: former des hommes et des feniiiies à être responsables et les préparer à entrer dans la vie professionnelle. Saint Louis a changé, parce que la manière de vivre de la société s'est profondément transformée. Vous même dans vos différentes entreprises, vous ne travaillez plus de la même manière que dans le passé. Pour subsister, pour continuer d'exister, l'adaptation est essentielle sinon, nous risquons d'être "rayés de la carte". Jésus nous appelle à le suivre, à
lui être fidèle, à croire en lui, à promouvoir
dans notre monde les valeurs de 1 'Evangile: travail, honnêteté,
service, etc... Jésus dit au jeune homme riche: "Va, vends tout ce que hi as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi". Nous aussi, comme l'a fait Saint Louis der.~ Gonzague, répondons généreusement à l'appel de Jésus. Mettons-nous au service de l'Eglise de Jésus-Christ, afin qu'elle puisse remplir sa mission auprès des hommes et des femmes d'aujourd'hui. Disons au Seigneur: "Me voici pour faire ta volonté" Page 8 et 9 Juliette DUCUP de St PAUL accueille les Anciens DISCOURS DE L'ÉLÈVE Chers Anciens, J'ai longtemps cherché à savoir qu'elle
était la meilleure manière de vous exprimer mon honneur
de prononcer ce discours mais les mots ne venaient pas. J'ai donc décidé
de penser que le silence pouvait être plus fort que les mots et
que vous comprendriez mieux ce que je ressentais en omettant de vous le
dire. Comme vous vous en doutez, j'ai l'immense honneur d'être
la doyenne de Saint Louis de Gonzague. Et je suis devant vous témoin
de l'évolution de notre "bonne vieille école"
qui comme vous le savez si bien était à l'origine une école
de garçons et est maintenant l'une des plus grandes et des meilleures
écoles privées de la région. Mais notre école
a aussi subi de nombreux changements ces dernières années.
En effet je suis rentrée à Saint Louis de Gonzague en 1986
et j'ai eu le bonheur de voir la création d'un lycée, la
construction d'une nouvelle maternelle, la création d'un nouveau
lycée et de nombreux changements au niveau de la cantine. Et tout
cela à la grande joie de tous les écoliers. Mais je tiens aussi à rendre hommage devant vous
aux deux directeurs M. XUEREB et M. RJQUE qui ont fait, la prospérité
de notre institution ainsi qu'à M. Florenza à qui l'on doit
en grande partie l'excellent niveau général des élèves
présents aux examens. Et comme nous l'a dit mon professeur de mathématiques,
M. Clément, le prestige de Saint Louis de Gonzague est surtout
dû à ses professeurs et à ses élèves,
donc vous et nous. Vous faîtes ainsi partie à jamais de l'histoire
de notre établissement, vous êtes les garants d'une tradition
qui a su se perpétrer toutes ces annees. Et c'est pour tout cela que je souhaite vous dire merci et bonne joumee. Juliette DUCUP de SAINT-PAUL |
Page 10 ,11 ,12 et 13. Le docteur René GARRIGUE, répondant à l'élève RÉPONSE DE L'ANCIEN Chère Juliette, chers "grands" de Saint Louis Le développement de l'institution Saint Louis de
Gonzague retracé par la Doyenne des Elèves nous réjouit
tous: Bravo pour les artisans de ce succès! Bravo aussi
pour les résultats aux examens, brevets ou bacs, qui font de Saint
Louis une des meilleures écoles du département. Bravo sur ce plan aux professeurs et aux élèves. 1/ J'ai appris au Saint Louis la valeur de l'esprit d'équipe
indispensable pour obtenir des résultats dans tous les domaines: 2/ J'ai appris aussi au Saint Louis de la part de professeurs religieux ou laïques les valeurs évangéliques, phares incontournables vers le bonheur pour tout homme de tout pays, de toute race, de toute couleur, de tout sexe et de toute religion. Le "AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES" du Christ il y a plus de 2000 ans est le seul gage de survie de ce monde aujourd'hui encore "Soyez des artisans de paix, des artisans de justice, des défenseurs des plus démunis socialement, économiquement, physiquement ou mentalement (ceux que l'on veut supprimer aujourd'hui dès le sein de leur mère)". Les engagements dans ces domaines pour les bacheliers ou brevetés que vous allez devenir, ne manquent pas. 3/ J'ai appris enfin au Saint Louis que pour être efficace dans ses engagements il faut avoir une excellente compétence professionnelle. Celle-ci ne s'obtient que par un travail appliqué, bien fait, acharné quelquefois. La devise "Labor improbus omnia vincit!" demeure toujours de circonstance. Si cette compétence ne sert que des intérêts particuliers, elle ne sert à rien! Au contraire, si elle est mise au service d'une cause noble comme la défense de la civilisation de la vie et de l'amour plutôt que celle de la mort et de la force brutale, alors le message de l'ancien que je suis vaut la peine d'être transmis. Bon courage Juliette! à toi, aux autres "grands" du Saint Louis pour passer brillamment les examens de fin d'année certes, mais aussi pour une active rayonnante de charité.
Page 14 Pub : LOR Page 15 et 16 ALLOCUTION DU PRÉSIDENT LAMOTHE Chers anciens, chers amis, Merci d'être aujourd'hui avec nous, votre participation
à cette journée constitue un reel encouragement pour les
membres du bureau qui se dévouent pour faire vivre l'amicale. J'en
profite pour leur rendre hommage et les remercier pour leur efficace collaboration. C'est avec beaucoup de plaisir que j'aperçois
de nouvelles têtes qui pour la plupart sont de fidèles cotisants,
j 'espère que vous passerez une bonne journée. Je tiens à remercier en votre nom à tous
M. RJQUE directeur, M. XUEREB ancien directeur dont la présence
aujourd'hui nous touche beaucoup, M. FLORENZA directeur adjoint et M.
PELEGRIN économe. Je dois excuser Mme BLANC que j'ai eu au téléphone
et qui m'a exprimé ses plus vifs regrets de ne pouvoir être
avec nous aujourd'hui. M. THIBAUT qui a subi une petite intervention chirurgicale
sans gravité à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Enfin notre ami Femand VAQUER qui a perdu son fils de 36 ans cette semaine
à quij'ai exprimé toute notre amitié dans ces moments
si cruels et présenté les condoléances de l'amicale. Je me réjouis d'avoir à mes côtés
notre ami Julien GAILLARD, qui à la demande de Mme BLANC a accepté
la présidence du conseil d'administration de Saint Louis, nous
lui présentons nos vives félicitations et l'assurons de
notre entier soutien dans ses nouvelles fonctions. Tout mandat arrivant à son terme doit produire
bilan. - Notre ami Jean-Michel MANYA, véritable professionnel
de la vidéo et d'internet compte à son actif plusieurs réalisations: Création d'un site intemet de Saint Louis et de
l'amicale. Pour chacune de ces réalisations Jean-Michel met
toujours en avant l'amicale ce dont nous lui sommes très reconnaissants.
Notre ami Gabriel CAPDET, a quant àlui réalisé
un magnifique blason de Saint Louis qui figure en bonne place au-dessus
de la cheminée de l'accueil. Gabriel qui a de véritables
doigts d'or a aussi réalisé la restauration de la statue
de Saint Louis qui se trouve à la chapelle. Nous continuons à acheter des ouvrages (romans,
BD, cassettes,...) pour le CDI. Projets et actions Nous souhaiterions arriver à un effectif de repas
de l'ordre de 100 personnes, pour arriver à consolider la base
il faut mener différentes actions, mais le bureau seul ne peut
y arriver. Il y a 2 ans Maître François SARDA avait proposé
une action ciblée par génération, avec une recherche
"horizontale", c'est-à-dire que chacun prenne contact
avec des camarades de classe afin de les inciter à participer à
la journée. Ce type de démarche avait été
utilisé pour le jubilé des années 40 orchestré
de main de maître par notre ami Robert IZARD qui nous a quittés.
Il est vrai que ce fut une réussite totale. Toutefois cela demande
une mobilisation générale ce qui n'est pas toujours évident
à obtenir. * Après accord du directeur, nous souhaiterions
réaliser un questionnaire distribué à tous les élèves
afin de recenser les parents et grands-parents qui sont anciens élèves.
Il y en a beaucoup. Le fait d'avoir son enfant ou petit enfant scolarisé
à Saint Louis peut-être une motivation supplémentaire
pour adhérer à l'amicale. * Notre problème majeur est d'arriver à
mobiliser les jeunes générations. Ce n'est pas facile. A
titre d'exemple sur les deux dernières promotions de BAC (soit
130 élèves environ) seuls 8 ont répondu à
notre courrier. Je souhaiterais demander aux jeunes qui sont dans la salle
et que je remercie chaleureusement quelles actions pourrions nous mener
pour mobiliser, sensibiliser votre génération? Nous pensions organiser une soirée en invitant
les promos lycée. Elle se déroulerait courant septembre
donc avant la rentrée universitaire, pour permettre ainsi à
un plus grand nombre d'y participer. Celle-ci pourrait s'envisager sous
la forme d'un buffet froid suivi d'une soirée dansante. * Nous souhaitons lors de chaque assemblée générale
mettre en place une opération de type "AVIS DE RECHERCHE"
en ciblant une classe particulière.
Page 17 Archives Nous sommes toujours à la recherche et donc preneurs
de tout document * Grillade Plusieurs membres du bureau souhaitent voir renouveler
l'organisation d'une * Bulletin Chaque année se pose l'éternel problème des publicités. Après le banquet, il y en a toujours pour dire: "Tiens regarde voici 3, 4 pubs...". Malheureusement ce sont des paroles qui ne sont pas suivies des faits. Encore une fois si vous connaissez des gens dans votre entourage susceptibles de faire de la pub, merci de nous aider. Le prochain bulletin qui paraîtra avant la fin de l'année 2001, pouffait contenir une partie reportage consacrée aux nouveaux aménagements de Saint Louis avec photos à l'appui. * Lors d'une des dernières réunions de bureau, à l'unanimité il a été décidé de participer à l'équipement de l'infirmerie. Nous achèterons peu à peu du matériel destiné à assurer les premiers secours. Ce type d'action touche l'intégralité de la communauté de Saint Louis. Tout le bureau de l'amicale se joint à moi pour
vous ~souhaiter une excellente Page 18 Maitre Joseph RESPAUT qui rejoint le bureau, en pleine lecture Page 19 COMPOSITION DU BUREAU 2001
ABRIL Pierre Page 20 SITUATION FINANCIÈRE AU 30.06.01 RECETTES 27.767,40 C.c.p 2.128,97
Page 21 INTERVENTION DE M. RIQUE, J'ai plaisir à vous retrouver dans cette grande salle du lycée pour cette 2ème AG des anciens de Saint Louis, merci à Bernard Lamothe de me donner la parole, je n'aurai qu'un discours à faire cette année, je ne suis pas Président de banquet... Merci aux anciens qui s'investissent chaque jour à Saint Louis dans la catéchèse, au Conseil d'administration, etc..., merci à son Président toujours présent. Je vais vous dresser maintenant un petit tableau de rentrée: Ouvertures ø 1/2 section de 1S > Deux 1S La 7 ème 6ème nous a permis de baisser le
nombre d'élèves par classe 202/7 avec - en cours avec I'APEL des doubles de livres sont en commande
pour alléger Les effectifs Maternelle 198 Page 22
Page 23 Suite au problème du magnétophone le discours
d'André GARRIGUE n'a pu être enregistré et donc retranscrit
dans son intégralité. André a bien voulu nous communiquer
les deux textes qui ont servi de support à son intervention. Page 24 Les travaux de l'été - la 1ère tranche de travaux effectués par
la mairie pour améliorer la circulation sur la rue, deux autres
tranches devraient suivre. La restauration Elle a été confiée à la rentrée
à une société privée (Scolarest), certains
détails sont encore à régler (et explique quelques
insatisfactions), mais quand ils auront trouvé leur rythme de croisière,
il y aura un plus sensible pour les enfants. L'informatique - la salle informatique du CDI a été revue
pour améliorer l'accès aux élèves avec l'installation
de nouveaux matériels et surtout de l'ADSL pour tout ce qui est
accès internet. - une salle informatique a été achetée
au lycée, installée courant avril; son utilisation est réservée
aux expériences en biologie et physique, et pour les travaux personnels
encadrés. - 3 ordinateurs ont été installé
i par unité, avec support télé pour travailler avec
un groupe d'élèves sur CD rom. En résumé le nombre d'accès internet et le nombre de postes infos ont été multiplié par 3 et ce n'est qu'une étape dans l'informatisation de l'institution, une nouvelle salle devrait être mise en service dans l'année. Voici, en résumé les différents points
traités durant l'année 2001, je vous souhaite une bonne
journée à Saint Louis. Page 25 et 26 DISCOURS DE ANDRÉ GARRIGUE PRÉSIDENT
DE BANQUET
Entreprendre une réflexion sur le sport après les évolutions des différentes techniques, les nouveaux intervenants financiers qui régissent plus ou moins de nombreuses fédérations, sans parler des nouveaux règlements juridiques et fiscaux qui incombent aux bénévoles responsables de leurs associations, c'est presque l'équivalent de la fable de La Fontaine "le lièvre et la tortue", récitée devant la mer et d'en arriver à la morale de l'histoire: "Rien ne sert de courir il faut savoir nager!" Le sport fut essentiellement une école de la vie où le respect de l'Autre commence par la connaissance et oblige la compréhension. Le don de soi pour la communauté, la foi dans l'équipe, la joie de la victoire commune tinrent lieu pendant longtemps de motivations principales. Les liens créés par l'effort commun, les affres des défaites, l'explosion des triomphes tissaient des amitiés indestructibles. Ainsi passait la jeunesse à se forger des souvenirs' Puis vint la médiatisation qui amena le spectacle, qui créa la sponsorisation, qui introduisit I 'Argent! Loin de nous l'idée de refuser aux athlètes, par les temps qui courent, la possibilité de récupérer par un salaire, un forfait ou une compensation, les heures d'entraînement nécessaires à une forme physique aussi versatile que fuyante. Mais l'excès en tout étant un défaut, peut-être aurait-on pu en s'y prenant à temps, éviter les groupes de pression qui, appuyés sur des budgets colossaux par rapport au commun des associations, permettent à certains de se payer "la crème" de ce qui se fait de mieux dans une discipline sportive donnée au détriment de l'ensemble. Que penseraient les créateurs de ce jeu, le rugby, innové avant le début de ce siècle devant la distribution des millions, l'importance de la publicité, l'intrusion de la violence? Ce sport que nous avons aimé a-t-il gardé sa valeur éducative, sa puissance de formation, sa morale? Pour beaucoup d'entre nous qui essayons, malgré vents et marées, de perpétuer pour nos enfants ce qui fut le ferment de notre jeunesse, le support de notre vie, le meilleur souvenir qui réjouit nos âges plus que mûrs, la crainte du futur nous hante. Les jeux du Colisée des arènes de Rome, les combats de gladiateurs, auraient-ils un avenir? Certains ont encore la force, d'autres ont acquis la sagesse. Espérons que tous ensemble nous saurons éviter les pièges d'une gloire factice, et que nous pourrons garder et sauvegarder, pour tous ceux qui nous succéderont, la pérennité de l'Esprit. Peut-être suffirait-il de savoir nager!!
Page 27 ? 28 ET 29. MAIS OU SONT LES NEIGES D'ANTAN
Et le regret de blancheur virginale pouffait s'appliquer
à bien des choses qui ont changé: A une époque où la technique nous a délivré de beaucoup de contraintes, alors que nous devrions tous nous trouver de plus en plus à l'aise, voilà que la folie de l'argent qui donne de la valeur souvent à ce qui n'en a pas, est en train de pourrir tout ce qui faisait la fierté et l'indépendance de l'homme. Esclave d'une monnaie nécessaire pour combler des besoins trop souvent inutiles, créés par des marchands de rêves, jamais le monde n'a vu circuler autant d'argent dans les mains de moins en moins d'individus et qui passe sous le nez de plus en plus de besogneux de pauvres et d'exclus: drôle de progrès! Ainsi voyons-nous le rugby, sport d'homme fier par excellence, de la race de ceux qui ne se vendaient pas, devenir tout doucement, au nom de je ne sais quel besoin de médiatisation dont le peuple aurait faim, glisser sur la pente d'un professionnalisme exacerbé, syndicalisé, au bénéfice exclusif de quelques vedettes du show-biss que je peux comprendre mais que je ne peux pas approuver. Ce sport comporte paraît-il trop de bénévoles incapables de juger de l'évolution de notre société, de la gestion financière d'associations à but dit lucratifs, dont le système comptable serait pour ces braves gens trop compliqué à comprendre. Ces gens-là qui croyaient être à leur poste pour transmettre, enseigner, pérenniser. tout ce qui avait fait nos joies les plus grandes et les plus pures se seraient-ils trompés dans leurs espoirs et n'auraient-il rien compris à leur rôle. Ces gens-là devront-ils à partir d'un proche demain avoir en tête la finance plutôt que la formation: faudra-t-il par esprit d'économie laisser à la rue ces gosses de milieux divers, de races et de cultures diverses qui viennent au sport pour s' intégrer dans un milieu vivant, solide, franc et cordial et faudra-t-il qu'ils fabriquent et préparent la star de demain que viendront acheter les nantis d'aujourd'hui! Peut-être vaudra-t-il mieux qu'ils se retirent sous leur tente avant d'apporter le fruit de leurs efforts à ceux qui font tout pour salir une neige que nous avions le tort de croire encore pure. Je n'aime pas ce qui est trop sérieux mais si je peux aimer un grain de folie dans un sac de bon sens, je n'aime pas le grain de bon sens dans un sac de folie. Nous sommes une grande majorité à penser que nous allons trop loin et trop vite. Nous n'avons pas l'intention de nous laisser mener par quelques-uns, quitte pour ceux qui voient plus vite et mieux (du moins le croient-ils) la possibilité de s'exclure dans une "League" quelconque où seul l'argent sera maître mais sous la responsabilité de qui? Là sera la question. En souhaitant pour le rugby qu'elle ne devienne pas celle de Shakespeare "être ou ne pas être". Ce ne sera sûrement pas sous la responsabilité de ceux qui vont gagner 15 ou 20 millions de centimes par mois au moins mais encore une fois ceux des responsables bénévoles qui n'auront eux qu'à mettre leurs mains à leurs poches. Il est vrai que la pudeur est comme la neige, elle est
bien sale ces derniers temps!
Page 30
Page 31 PRÉSENTS AU BANQUET
Page 32
Magnifique portrait de notre ami PIERRE ABRIL trés apprécié par les Anciens. Page 33 ABSENTS EXCUSÉS AI3RIBAT Dominique Page 34 Pub AGF Page 35 NOS JOIES NAISSANCE DANS NOS FAMILLES Aurore, petite fille de Jacques BELLOC et arrière petite fille d'Aimé BELLOC
BELLOC Aimé
Page 36 et 37 LETTRE DU R.P. LAURENT David ADRESSÉE A LA NIÈCE DE M. MAURIN Louis Madame, Le Père Supérieur de notre Communauté
Religieuse de Lorgues vient de me communiquer la triste nouvelle du décès
de votre oncle. Je regrette de ne vous avoir pas eu au téléphone
hier soir,ni ce matin au N0 qui me fut donné: le 0468501322 La physionomie de Louis, après 18/19 ans de séparation,
comment m' apparait-elle? Louis aimait l'Assomption et "son Saint Louis".
Il y a toujours vécu. Il était devenu l'un des piliers et
la mémoire de la Maison...Surveillant des petits, dans la grande
étude et au dortoir, comme dans les cours de récréation,
il semble avoir été toujours très estimé des
élèves, qui l'entouraient volontiers pour cueillir de sa
bouche les dernières nouvelles des matches de foot ou de rugby. On connaissait sa bonté et parfois on en profitait
mais tous savaient aussi qu'il savait réagir avec énergie
pour éviter tout débordement...Les enfants l'aimaient comme
un grand frère; on savait surtout qu'il aimait le Seigneur. Il
n'hésitait pas àprésider la prière à
la chapelle et à encourager son pejit monde avec beaucoup de foi
et de simplicité, et même à les catéchiser. Voilà les quelques souvenirs d'un Ami que j'ai
apprécié et que je confie à la Avec mon respectueux et religieux souvenir pour sa chère famille. R.P. LAURENT David Page 38 LA MAISON AU FIL DES JOURS... ÉLÈVES QUI ONT FAIT LEUR
COMMUNION Cérémonie de 9H30 et 11H ABAD Ingrid dont Sarah NABET et Marc PRADAT CM1B ADGE Pauline CMJ C ATINA Aurélie dont RAVASINI Romain préparé au baptême au cours de l'année scolaire. Page 39 ELEVES QUI ONT FAIT LEUR PROFESSION DE FOI
- ALABRO Edouard 6°B - CALATAYUD Laurent
- ALVAREZ Philippe Page 40 2ième messe à 11H00 6°D - BASSAL Ludovic
- AUBERT Gilles 6°F - AFONSO Maxime
Page 41 ÉLÈVES AYANT REÇU LE SACREMENT
DE CONFIRMATION Cérémonie de 18H30 4èmeA 4èmeB 4èmeDl 4êmeD2 4èmeE 4èmeF 4èmeG dont FRANCK Sarah préparée au baptême
- sera baptisée - confirmée l'an prochain. Page 42 CANDIDATS AYANT OBTENU LE BREVET AKKARI Mariem Page 44 et 45 CANDIDATS AYANT OBTENU LE BACCALAUREAT SESSION 2001 Nombre d'élèves scolarisés: 75 TAUX DE REUSSITE : 93,33% SÉRIE E.S candidats 22 reçus 100,00% AUBARD Julien SÉRIE L candidats 15 mentions 40,00% BARANDE Amandine SÉRIE S candidats 38
Page 46 47 48 49 50 51 et 52 fin LOUIS, PRINCE DE GONZAGUE L'Héritier Le petit officier Louis devait donc hériter des biens de son père,
mais aussi de ceux de son oncle conte de Solférino (qui n'avait
pas de descendant) et de ceux de son oncle baron de Castel Goffredo (qui
n'avait qu'une fille). Son père était un valeureux guerrier. Le
roi d'Angleterre lui proposa de prendre le commandement de sa cavalerie,
mais celui-ci refusa car le roi d'Angleterre était protestant et
donc ennemi du Pape. En revanche il accepte que le roi d'Espagne le nomi~ie
général d'infanterie et l'empereur d'Autriche l'élève
au grade de grand amiral avec pour mission de combattre les Turcs en Tunisie.
En attendant la départ le marquis de Gonzague avait réuni
ses soldats au camp militaire de Casalmaggiore pour procéder à
des entraînements. Cela se passait en 1572 et Louis n'avait que
4 ans, cependant son père décida de le prendre avec lui
pour qu'il s'initiât de bonne heure au métier des armes.
Pour cela il lui fit faire un uniforme complet aux couleurs et blason
de la famille. En plus il lui fit forger une armure entière avec
casque, épée de Tolède et une hallebarde. Le jeune
roi était très fier et appréciait beaucoup l'ambiance
du camp.
L'année suivante, le père de Louis partit
donc à la guerre. Louis resta au château avec sa mère
et ses trois frères: Rodolphe (4 ans), Ferrante (3 ans) et Charles
(1 an). Sa mère choisit un précepteur pour faire
travailler Louis. Louis apprenait vite et bien mais surtout il avait une
force morale et une ténacité hors du commun. Louis ne se
plaignait jamais, ne pleurait jamais et évitait les manifestations
trop familières. Il parlait de son père en disant: "mon
très illustre père", de sa mère: "Madame
ma mère", de ses frères par: "Monsieur mon frère",
et quand naîtra Isabelle: "Madame ma petite soeur". Parents
et enfants se vouvoyaient. Dans les familles nobles, le premier né héritait
des biens et des titres nobiliaires et se lançait dans la carrière
des armes. Le second dans la diplomatie et le 3'ou 4' dans les ordres
(sacerdoce). Or Louis pose cette question à sa mère: vous plairait-il d'avoir i fils en religion? Certainement lui répondit-elle. Alors, je crois que ce sera moi. La mère fut étonné de cette attitude. Le vêtement de la pureté En 1577 le marquis de Castiglione partit faire une cure
aux bains de Lucques, il y emmena ses deux aînés: Louis et
Rodolphe. Le prince orgueilleux Après avoir passé 2,5 ans à Florence
chez les Médicis, Louis et Rodolphe allèrent à Mantoue
(Lombardie) en 1579 où Louis sera le page du prince héritier
L'appel A 15 ans Louis en avait assez d'être au service
des princes et des rois. Il souhaitait plus que jamais entrer au service
d'un autre Souverain, Maître de l'Univers et Roi des rois. C'est
le 15 août 1583 que la Vierge Marie parla en secret à Louis
et fit naître en lui le désir de rentrer dans la Compagnie
de Jésus. Ignace de Loyola. Cet ordre avait une discipline quasi-militaire et était
animé d'une ferveur héroïque. Louis demanda donc une
entrevue à son père pour lui annoncer son désir de
rentrer dans la Compagnie de Jésus. Le père fut étonné,
il pensait que son fils aîné, comme la coutume le voulait,
aurait hérité de ses titres et de ses fiefs. Mais en bon
catholique le marquis de Castiglione comprend que son fils souhaite servir
le Seigneur. Cependant il lui propose plutôt que la Compagnie de
Jésus de rentrer dans un Ordre où il pourra faire une carrière
d'ecclésiastique et devenir Abbé d'un grand monastère,
puis évêque, puis cardinal et s'il plaît à Dieu
peut-être Pape. Mais Louis expliqua alors à son père
que s'il avait choisi la Compagnie de Jésus c'est justement parce
qu'il n'y avait aucune possibilité d'avancement, ni honneur, ni
dignité. Et qu'enfin s'il renonçait au titre de marquis
et à son héritage ce n'était pas pour ambitionner
d'autres titres, ni pour sa gloire personnelle mais pour la gloire de
Dieu et pour le servir. D'une cour à l'autre En 1584 de retour en Italie avec sa famille, le marquis
de Castiglione envoya ses deux aînés faire un séjour
dans les cours de cités alentour. Louis avait alors 16 ans et son
père souhaitait en secret que ce voyage fit passer à son
fils l'envie de rentrer dans la Compagnie de Jésus. Louis et Rodolphe séjournèrent donc à
Mantoue, Ferrare, Pavie, Turin et retournèrent enfin à Castiglione.
Le père interrogea son fils, qui lui répondit: "je
désire plus que jamais entrer dans la Compagnie de Jésus".
La décision de Louis était irrévocable. Après quelques tergiversations, le père de Louis écrivit au Général de la Compagnie de Jésus afin de lui présenter: "son Louis bien aimé, ce qu'il avait de plus cher et de plus prometteur au monde". Le faux-col de carton C'est le 2 novembre 1585 qu'à Mantoue Louis renonça
devant toute sa famille à ses titres nobiliaires et à son
héritage. Les deux serviteurs obéissants Louis avait une maîtrise de lui-même exceptionnelle. Il dompta tout de suite ses deux yeux. Il leur ordonna de ne regarder que ce que lui-même voulait voir. Dans sa chambre ils avaient pour obligation de fixer le crucifix ou de suivre le tracé de l'écriture. Il regardait par intérêt, mais jamais par curiosité. Au réfectoire ils avaient pour tâche de regarder les plats et suivre l'emploi des couverts. Un jour on lui demanda d'aller chercher un livre que le recteur avait laissé au réfectoire. Presque humilié il dut demander quelle était la place du recteur au réfectoire. On pourrait citer de nombreux autres exemples (p3 1). Le maître de ses sens Nous venons de voir que Louis avait acquis une maîtrise
parfaite de la vue. Mais ce contrôle ne s'arrêtait pas à
ce sens. Les quatre autres n'étaient pas épargnés.
L'ouïe, ses oreilles ne captaient que les bonnes paroles et les discours
élevés, àtoutes les mauvaises paroles, les commérages,
les médisances elles n'y prenaient même pas garde, elles
étaient volontairement sourdes. L'odorat, Louis dut lutter longtemps contre celui-ci.
Il renâclait devant les mauvaises odeurs. Quand Louis entrait dans
un hôpital, pour assister des malades son nez lui commandait de
s'arrêter. Il le força à endurer les pires odeurs
et parvint ainsi à faire plier son odorat. A force de volonté il réussit à maîtriser les deux derniers sens: le goût et le toucher. Cette maîtrise parfaite lui permit d'atteindre une grande pureté. La promesse qu'il avait faite à la Très Haute Vierge Marie était donc réalisée (d'atteindre la pureté de la blancheur du Lys). Le maître de ses pensées Louis sut donner des ordres à ses pensées.
Il est sans doute plus difficile et plus délicat de maîtriser
ses pensées que ses 5 sens. Maître de son esprit, Louis, l'appliqua au plus
élevé, au plus saint qui fût: DIEU. Et penser à
Dieu c'est prier. A tel point qu'il se consumait presque dans une oraison
perpétuelle, voyant cela ses supérieurs lui interdire de
penser à Dieu. Cela lui coûta un terrible effort mais par
soucis d'obéissance il obtempéra. Les oeuvres extérieures Dans le for de son âme, Louis, était semblable
à un ange, cela se répercutait sous les dehors d'un jeune
homme exemplaire. Ses confrères disaient: "Voulez-vous rendre
Louis heureux? Donnez-lui un ordre". Louis était aussi très
humble, car il pensait à DIEU. Comment ne pas être humble
quand on pense à DIEU?
En 1589 Louis avait 20 ans. Il venait d'entrer en 3eme
année de Théologie quand il fut rappelé d'urgence
à Castiglione. De là, Louis se rendit à Milan, où
priant, DIEU lui annonça qu'il mourrait l'année suivante.
Cette nouvelle l'inonda de bonheur. Toujours en 1590, une terrible épidémie
de peste entra à Rome. Les hôpitaux regorgeaient de pestiférés.
La Compagnie de Jésus fut tout de suite requise pour l'assistance
aux contagieux et bien sûr Louis fut un des premiers volontaires
de la mort. Il s'investissait à fond, soignait les malades, assistait
les moribonds, à tel point que ses supérieurs l'affectèrent
à un autre hôpital où il n'y avait que des malades
ordinaires. Il obéit, mais un jour dans la rue il rencontra
un pestiféré qui se traînait péniblement vers
l'hôpital. N'écoutant que son bon coeur, il le prit par le
cou et le transporta àl'hôpital. Dans ce malade, Louis, vit
Jésus lui-même. Au cours de la nuit de violents frissons le secouèrent.
A ses supérieurs et ses compagnons rassemblés autour de
son lit, il dit avec des yeux souriants: "je pars avec joie".
Il écrivit à sa mère pour l'informer et lui demander
de ne pas pleurer. La date précise de son départ lui avait été révélée: le 21juin 1591. Le matin du 20, l'infirmier le trouva mieux. Le père provincial entra dans la chambre et lui demanda comment il se sentait. Louis répondit: "Au ciel!" s'écria joyeusement Louis, si mes pêchés ne me l'interdisent pas. Ses supérieurs étaient stupéfaits de voir un adolescent parler avec une telle sérénité de la mort. Il mourut dans les premières heures du 21juin,
serrant sur sa poitrine une petite croix de bois. * ** * * * * SAINT LOUIS DE GONZAGUE = Patron de la Jeunesse On ne peut évoquer la vie de Saint-Louis de Gonzague,
sans penser au R.P. JANIN, directeur religieux de Saint-Louis, qui très
souvent faisait référence àcelle-ci. En effet pour les générations qui l'ont
connu et surtout pour les élèves qui l'avaient comme professeur
de religion, quand le Père JANIN souhaitait faire comprendre qu'il
fallait savoir rester à sa place, il aimait raconter cet épisode
de la vie de Cela se passait pendant son séminaire à Rome, durant une récréation, Louis était avec trois de ses condisciples quand le supérieur s'approcha d'eux et leur posa cette question: "Si vous deviez mourir maintenant, quelle serait votre attitude?" L'un répond aussitôt: "J'irai embrasser une dernière fois mes parents", le second: "Je me précipiterai à la chapelle pour prier", le troisième: "J'ai commis telle faute, j'irai demander pardon à la personne". Enfin arrive le tour de Louis: "Moi, je resterai dans la cour. Dieu souhaite qu'à ce moment de la journée je sois en récréation. Donc j 'attendrai ici". |