BULLETIN PERIODIQUE DES ANCIENS ELEVES DE SAINT LOUIS ANNEE 2001

Page 1: PubClinique Provence Azur

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Les Anciens dans la cour d'honneur

Pub: Renart sa

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDU 20 OCTOBRE 2001

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

9h Accueil

9h 30 Messe célébrée par le Révérend Père Jean-Baptiste MALIRACH, aumônier de Saint-Louis

10h 30 Cérémonie au Monument aux Morts

11h 00 Cérémonie à la plaque commémorative

11h 30 Assemblée Générale Ordinaire

12h 45 Apéritif

13h 00 Banquet traditionnel présidé par Monsieur André GARRIGUE

Les Anciens sur les marches de la chapelle

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Le Docteur René Garrigue durant l'assemblée générale

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 20 OCTOBRE 2001

Etait-ce l'appel à la mobilisation lancé par le bureau à l'occasion de sa fin de
mandat ou tout autre facteur qui échappe à notre connaissance..
.mais les anciens étaient là!

La chapelle était agréablement remplie durant la messe célébrée par le Père
Jean-Baptiste MALIRACH, aumônier de Saint Louis qui prononça une homélie remarquee.

Malheureusement le magnétophone nous joua des tours et seuls des sons inaudibles restèrent gravés sur la bande. Ce problème technique se confirma pour toutes les allocutions de la journée.

Nous avions demandé au Docteur René GARRIGUE de bien vouloir répondre a 1 accueil du plus ancien des élèves de l'établissement qui en l'occurrence était une élève. Ce qu'il accepta très spontanément d'autant plus que nous avions avancé le fait que son frère André était lui-même le président du banquet.

Durant les cérémonies dans la cour d'honneur et toute la journée notre photographe attitré et ami Fabrice GUIU mitrailla à tour de bras. C'est avec plaisir que nous le remercions et lui rendons hommage pour ses magnifiques photos.
C'est donc avec du baume au coeur que cetke journée débutait pour l'ensemble des organisateurs, dans cette ambiance toute particulière de notre cher Saint-Louis où planait ce doux parfum de l'amitié.

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Le Pére MALIRACH durant l'Absoute

HOMÉLIE DU REVÉREND PÈRE J.B. MALIRACH


Mes frères,

Les Anciens de Saint Louis, vous voici réunis pour vivre une journée
d'amitié, et ce matin, nous sommes venus près du Seigneur pour tous les Anciens et pour l'Institution.

En tant qu'Anciens de Saint Louis, que de changement et de transformations avez-vous pu constater dans l'établissement... Il y a maintenant 1700 jeunes, il n'y a plus de Pères, il n'y a qu'un seul aumônier, mais c'est toujours la même école qui est au service des jeunes.

Nous continuons d'assurer la catéchèse: première communion, profession de foi, confirmation. La forme a changé, mais le fond reste le même: former des hommes et des feniiiies à être responsables et les préparer à entrer dans la vie professionnelle.

Saint Louis a changé, parce que la manière de vivre de la société s'est profondément transformée. Vous même dans vos différentes entreprises, vous ne travaillez plus de la même manière que dans le passé. Pour subsister, pour continuer d'exister, l'adaptation est essentielle sinon, nous risquons d'être "rayés de la carte".

Jésus nous appelle à le suivre, à lui être fidèle, à croire en lui, à promouvoir dans notre monde les valeurs de 1 'Evangile: travail, honnêteté, service, etc...
Il nous appelle aussi à ne pas rester figés dans nos habitudes, mais à aller de l'avant, à répondre aux défis de notre monde moderne.

Jésus dit au jeune homme riche: "Va, vends tout ce que hi as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi".

Nous aussi, comme l'a fait Saint Louis der.~ Gonzague, répondons généreusement à l'appel de Jésus. Mettons-nous au service de l'Eglise de Jésus-Christ, afin qu'elle puisse remplir sa mission auprès des hommes et des femmes d'aujourd'hui.

Disons au Seigneur: "Me voici pour faire ta volonté"

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Juliette DUCUP de St PAUL accueille les Anciens

DISCOURS DE L'ÉLÈVE

Chers Anciens,

J'ai longtemps cherché à savoir qu'elle était la meilleure manière de vous exprimer mon honneur de prononcer ce discours mais les mots ne venaient pas. J'ai donc décidé de penser que le silence pouvait être plus fort que les mots et que vous comprendriez mieux ce que je ressentais en omettant de vous le dire.

Comme vous vous en doutez, j'ai l'immense honneur d'être la doyenne de Saint Louis de Gonzague. Et je suis devant vous témoin de l'évolution de notre "bonne vieille école" qui comme vous le savez si bien était à l'origine une école de garçons et est maintenant l'une des plus grandes et des meilleures écoles privées de la région. Mais notre école a aussi subi de nombreux changements ces dernières années. En effet je suis rentrée à Saint Louis de Gonzague en 1986 et j'ai eu le bonheur de voir la création d'un lycée, la construction d'une nouvelle maternelle, la création d'un nouveau lycée et de nombreux changements au niveau de la cantine. Et tout cela à la grande joie de tous les écoliers.

Mais je tiens aussi à rendre hommage devant vous aux deux directeurs M. XUEREB et M. RJQUE qui ont fait, la prospérité de notre institution ainsi qu'à M. Florenza à qui l'on doit en grande partie l'excellent niveau général des élèves présents aux examens. Et comme nous l'a dit mon professeur de mathématiques, M. Clément, le prestige de Saint Louis de Gonzague est surtout dû à ses professeurs et à ses élèves, donc vous et nous. Vous faîtes ainsi partie à jamais de l'histoire de notre établissement, vous êtes les garants d'une tradition qui a su se perpétrer toutes ces annees.

Et c'est pour tout cela que je souhaite vous dire merci et bonne joumee.

Juliette DUCUP de SAINT-PAUL

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Le docteur René GARRIGUE, répondant à l'élève

RÉPONSE DE L'ANCIEN

Chère Juliette, chers "grands" de Saint Louis

Le développement de l'institution Saint Louis de Gonzague retracé par la Doyenne des Elèves nous réjouit tous:
Réouverture du lycée, ouverture de classes maternelles et de primaires,
cantine, mixité qui permet au grand père que je suis d'avoir comme élèves au Saint Louis, une petite fille en 5e et trois petits-fils, un en CP et 2 en CEI.

Bravo pour les artisans de ce succès! Bravo aussi pour les résultats aux examens, brevets ou bacs, qui font de Saint Louis une des meilleures écoles du département.

Bravo sur ce plan aux professeurs et aux élèves.
Mais je manquerais à tous mes devoirs, si je ne me félicitais que pour cette
excellente "Boite à Bacs".
J'ai reçu au Saint Louis une formation me préparant à la vie active avec une autre dimension.
C'est de cette dimension que je vais parler

1/ J'ai appris au Saint Louis la valeur de l'esprit d'équipe indispensable pour obtenir des résultats dans tous les domaines:
* sur le plan sportif tout d'abord, j'y ai appris à jouer un certain rugby, respectueux de l'adversaire. Cela m'a permis d'être en 1955 avec l'équipe de l'USAP, champion de France et vainqueur du Chaflenges Yves de Manoir.
L'esprit d'équipe avait été l'artisan le plus important de ces succès.
* sur le plan professionnel plus tard, j 'ai fait partie, en tant que médecin d'une équipe pluridisciplinaire engagée dans les pays du tiers monde pour y effectuer des projets de développement socio-économiques pendant plus de 30 ans. Le travail de cette ONG a porté ses fruits dans plus de 50 pays depuis sa fondation. J'ai pu faire partie de l'équipe dirigeante de MSF à ses débuts, bien connue de tous par son prix Nobel de la Paix.

2/ J'ai appris aussi au Saint Louis de la part de professeurs religieux ou laïques les valeurs évangéliques, phares incontournables vers le bonheur pour tout homme de tout pays, de toute race, de toute couleur, de tout sexe et de toute religion. Le "AIMEZ VOUS LES UNS LES AUTRES" du Christ il y a plus de 2000 ans est le seul gage de survie de ce monde aujourd'hui encore "Soyez des artisans de paix, des artisans de justice, des défenseurs des plus démunis socialement, économiquement, physiquement ou mentalement (ceux que l'on veut supprimer aujourd'hui dès le sein de leur mère)". Les engagements dans ces domaines pour les bacheliers ou brevetés que vous allez devenir, ne manquent pas.

3/ J'ai appris enfin au Saint Louis que pour être efficace dans ses engagements il faut avoir une excellente compétence professionnelle. Celle-ci ne s'obtient que par un travail appliqué, bien fait, acharné quelquefois. La devise "Labor improbus omnia vincit!" demeure toujours de circonstance. Si cette compétence ne sert que des intérêts particuliers, elle ne sert à rien! Au contraire, si elle est mise au service d'une cause noble comme la défense de la civilisation de la vie et de l'amour plutôt que celle de la mort et de la force brutale, alors le message de l'ancien que je suis vaut la peine d'être transmis.

Bon courage Juliette! à toi, aux autres "grands" du Saint Louis pour passer brillamment les examens de fin d'année certes, mais aussi pour une active rayonnante de charité.


Docteur René GARRIGUE

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ALLOCUTION DU PRÉSIDENT LAMOTHE

Chers anciens, chers amis,

Merci d'être aujourd'hui avec nous, votre participation à cette journée constitue un reel encouragement pour les membres du bureau qui se dévouent pour faire vivre l'amicale. J'en profite pour leur rendre hommage et les remercier pour leur efficace collaboration.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'aperçois de nouvelles têtes qui pour la plupart sont de fidèles cotisants, j 'espère que vous passerez une bonne journée.

Je tiens à remercier en votre nom à tous M. RJQUE directeur, M. XUEREB ancien directeur dont la présence aujourd'hui nous touche beaucoup, M. FLORENZA directeur adjoint et M. PELEGRIN économe. Je dois excuser Mme BLANC que j'ai eu au téléphone et qui m'a exprimé ses plus vifs regrets de ne pouvoir être avec nous aujourd'hui. M. THIBAUT qui a subi une petite intervention chirurgicale sans gravité à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. Enfin notre ami Femand VAQUER qui a perdu son fils de 36 ans cette semaine à quij'ai exprimé toute notre amitié dans ces moments si cruels et présenté les condoléances de l'amicale.

Je me réjouis d'avoir à mes côtés notre ami Julien GAILLARD, qui à la demande de Mme BLANC a accepté la présidence du conseil d'administration de Saint Louis, nous lui présentons nos vives félicitations et l'assurons de notre entier soutien dans ses nouvelles fonctions.

Tout mandat arrivant à son terme doit produire bilan. -
Durant ces années écoulées, nous nous sommes attachés à maintenir la présence des anciens dans l'établissement lors des différentes manifestations.
Nous avons assuré la parution du bulletin qui constitue un trait d'union pour les anciens expatriés ou ne pouvant venir à Saint Louis.
Cette parution se fait non sans mal.
Enfin nous faisons le maximum avec nos moyens pour ~ntretenir la flamme de l'amicale et là aussi on connaît des périodes de découragements.

Notre ami Jean-Michel MANYA, véritable professionnel de la vidéo et d'internet compte à son actif plusieurs réalisations:
*Cljp de présentation de l'établissement, d'une qualité de premier ordre, qui aurait coûté plusieurs dizaines de milliers de francs s'il avait été réalisé par une société spécialisée. M. RIQUE qui en avait fait réaliser un à Clermont connaît le coût de ce type de prestation. Nous verrons tout à l'heure ce clip au CDI
*Cassette vidéo de la kermesse.

Création d'un site intemet de Saint Louis et de l'amicale.

Pour chacune de ces réalisations Jean-Michel met toujours en avant l'amicale ce dont nous lui sommes très reconnaissants.

Notre ami Gabriel CAPDET, a quant àlui réalisé un magnifique blason de Saint Louis qui figure en bonne place au-dessus de la cheminée de l'accueil. Gabriel qui a de véritables doigts d'or a aussi réalisé la restauration de la statue de Saint Louis qui se trouve à la chapelle.

Nous continuons à acheter des ouvrages (romans, BD, cassettes,...) pour le CDI.
Pour rester dans le domaine des bilans, je passe la parole à Serge GRINARD pour le compte rendu financier.
Maintenant M. le Directeur va nous parler de la rentrée, des travaux et projets. Avant d'aller plus loin, je vous propose de procéder à l'élection du bureau.

Projets et actions

Nous souhaiterions arriver à un effectif de repas de l'ordre de 100 personnes, pour arriver à consolider la base il faut mener différentes actions, mais le bureau seul ne peut y arriver. Il y a 2 ans Maître François SARDA avait proposé une action ciblée par génération, avec une recherche "horizontale", c'est-à-dire que chacun prenne contact avec des camarades de classe afin de les inciter à participer à la journée. Ce type de démarche avait été utilisé pour le jubilé des années 40 orchestré de main de maître par notre ami Robert IZARD qui nous a quittés. Il est vrai que ce fut une réussite totale. Toutefois cela demande une mobilisation générale ce qui n'est pas toujours évident à obtenir.

* Après accord du directeur, nous souhaiterions réaliser un questionnaire distribué à tous les élèves afin de recenser les parents et grands-parents qui sont anciens élèves. Il y en a beaucoup. Le fait d'avoir son enfant ou petit enfant scolarisé à Saint Louis peut-être une motivation supplémentaire pour adhérer à l'amicale.

* Notre problème majeur est d'arriver à mobiliser les jeunes générations. Ce n'est pas facile. A titre d'exemple sur les deux dernières promotions de BAC (soit 130 élèves environ) seuls 8 ont répondu à notre courrier. Je souhaiterais demander aux jeunes qui sont dans la salle et que je remercie chaleureusement quelles actions pourrions nous mener pour mobiliser, sensibiliser votre génération?

Nous pensions organiser une soirée en invitant les promos lycée. Elle se déroulerait courant septembre donc avant la rentrée universitaire, pour permettre ainsi à un plus grand nombre d'y participer. Celle-ci pourrait s'envisager sous la forme d'un buffet froid suivi d'une soirée dansante.
* Nous recherchons pour entrer au bureau un ancien qui aurait la plume facile, de façon à faire un article trimestriel dans les journaux locaux. Il est important d'occuper le terrain, de faire parler de nous.

* Nous souhaitons lors de chaque assemblée générale mettre en place une opération de type "AVIS DE RECHERCHE" en ciblant une classe particulière.

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Archives

Nous sommes toujours à la recherche et donc preneurs de tout document
relatif à Saint Louis. Pour cela nous allons passer des annonces dans la revue
diocésaine: "Peuple de Dieu" et le Pèlerin Magazine.

* Grillade

Plusieurs membres du bureau souhaitent voir renouveler l'organisation d'une
grillade au mois de mai avec les conjoints.

* Bulletin

Chaque année se pose l'éternel problème des publicités. Après le banquet, il y en a toujours pour dire: "Tiens regarde voici 3, 4 pubs...". Malheureusement ce sont des paroles qui ne sont pas suivies des faits. Encore une fois si vous connaissez des gens dans votre entourage susceptibles de faire de la pub, merci de nous aider. Le prochain bulletin qui paraîtra avant la fin de l'année 2001, pouffait contenir une partie reportage consacrée aux nouveaux aménagements de Saint Louis avec photos à l'appui.

* Lors d'une des dernières réunions de bureau, à l'unanimité il a été décidé de participer à l'équipement de l'infirmerie. Nous achèterons peu à peu du matériel destiné à assurer les premiers secours. Ce type d'action touche l'intégralité de la communauté de Saint Louis.

Tout le bureau de l'amicale se joint à moi pour vous ~souhaiter une excellente
journée.

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Maitre Joseph RESPAUT qui rejoint le bureau, en pleine lecture

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COMPOSITION DU BUREAU 2001


Membres élus lors de l'assemblée générale du 20.10.2001

ABRIL Pierre
ESCANÉ Jean-Marie
GRINARD Serge
LAMOTHE Bernard
MANYA Jean-Miehel
RENART Éric
RESPAUT Joseph
SAMSON Frédéric

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SITUATION FINANCIÈRE AU 30.06.01

RECETTES 27.767,40
DÉPENSES 17.713,90

C.c.p 2.128,97
CRCAM 12.425,53
CER 106.080,24
TOTAL: 120.634,74
Frais de fonctionnement 1.201,70
FraisAG 10.493,85
Frais de PTT 300,00
Participation à la vie de St Louis 1.575,00
Archives 580,00
Matériel de bureau 2.772,00
Frais de réunion 139,20
Frais de déplacement 310,10
Frais de publication 342,05

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INTERVENTION DE M. RIQUE,
DIRECTEUR DE L'INSTITUTION

J'ai plaisir à vous retrouver dans cette grande salle du lycée pour cette 2ème AG des anciens de Saint Louis, merci à Bernard Lamothe de me donner la parole, je n'aurai qu'un discours à faire cette année, je ne suis pas Président de banquet... Merci aux anciens qui s'investissent chaque jour à Saint Louis dans la catéchèse, au Conseil d'administration, etc..., merci à son Président toujours présent.

Je vais vous dresser maintenant un petit tableau de rentrée:

Ouvertures ø 1/2 section de 1S > Deux 1S
* 1/2 section de TS > 1.5 TS
* I division de 6ème
* espagnol débutant en seconde
* toujours en attente atelier danse en seconde

La 7 ème 6ème nous a permis de baisser le nombre d'élèves par classe 202/7 avec
une moyenne inférieure à 29/classe contre 32 à la rentrée 2000.
Au niveau de 6èmeS également - une 6ème à 4 jours (L M J V)
- une 6ème ~ projet (SVT, FRANCAIS, Arts plastique)
ces deux classes sont expérimentales pour une année, nous en ferons le bilan en fin d'année avec les enseignants, les enfants et les parents.
Dans notre souci d'améliorer l'accueil en 6ème également d'autres points:

- en cours avec I'APEL des doubles de livres sont en commande pour alléger
le cartable
- le doublement des casiers en collège
- une formation sur les attitudes à risque chez l'enfant pour les professeurs
principaux de 6ème est prévue courant octobre
- la liste de fournitures, le jour de la rentrée, on fera mieux l'an prochain

Les effectifs

Maternelle 198
Primaire 425 chiffres idem à l'an dernier à 3 élèves prés
Collège 747 (723 en 2000 +24 qui s'expliquent par une croissance des effectifs en 3ème)
Lycée 310 (290 en 2000 +20 qui s'expliquent par la création de la 1/2
div. de TS)
La division de 1S existait déjà hors contrat.
Soit un total de 1680

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Suite au problème du magnétophone le discours d'André GARRIGUE n'a pu être enregistré et donc retranscrit dans son intégralité. André a bien voulu nous communiquer les deux textes qui ont servi de support à son intervention.
Malheureusement les commentaires et anecdotes très appréciés par l'ensemble
des participants se sont envolés... Nous lui prions d'accepter toutes nos excuses
pour ce problème technique.

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Les travaux de l'été

- la 1ère tranche de travaux effectués par la mairie pour améliorer la circulation sur la rue, deux autres tranches devraient suivre.
- l'entrée principale de Saint Louis avec la réouverture de la porte principale du collège que personne n'avait jamais connue ouverte, le déplacement du monument aux morts, l'ouverture permanente du grand portail, l'entrée à l'accueil par ce même portail. - l'accueil
- le CDI (mezzanine)
- la nouvelle chaîne de restaurant pour le lycée

La restauration

Elle a été confiée à la rentrée à une société privée (Scolarest), certains détails sont encore à régler (et explique quelques insatisfactions), mais quand ils auront trouvé leur rythme de croisière, il y aura un plus sensible pour les enfants.
D'ores et déjà, uniquement des produits frais. Fromages et desserts au lieu de (ou).

L'informatique

- la salle informatique du CDI a été revue pour améliorer l'accès aux élèves avec l'installation de nouveaux matériels et surtout de l'ADSL pour tout ce qui est accès internet.

- une salle informatique a été achetée au lycée, installée courant avril; son utilisation est réservée aux expériences en biologie et physique, et pour les travaux personnels encadrés.
- 3 postes ont été installés en libre service au CDI pour permettre aux élèves de travailler sur informatique (dossier, rapport, recherche intemet, etc...).

- 3 ordinateurs ont été installé i par unité, avec support télé pour travailler avec un groupe d'élèves sur CD rom.
- 4 postes informatiques sont en cours d'installation sur les labos du collège.

En résumé le nombre d'accès internet et le nombre de postes infos ont été multiplié par 3 et ce n'est qu'une étape dans l'informatisation de l'institution, une nouvelle salle devrait être mise en service dans l'année.

Voici, en résumé les différents points traités durant l'année 2001, je vous souhaite une bonne journée à Saint Louis.

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DISCOURS DE ANDRÉ GARRIGUE PRÉSIDENT DE BANQUET
REFLEXION GENERALE SUR L'E VOLUTION DU SPORT


Où cours-tu si vite?

Entreprendre une réflexion sur le sport après les évolutions des différentes techniques, les nouveaux intervenants financiers qui régissent plus ou moins de nombreuses fédérations, sans parler des nouveaux règlements juridiques et fiscaux qui incombent aux bénévoles responsables de leurs associations, c'est presque l'équivalent de la fable de La Fontaine "le lièvre et la tortue", récitée devant la mer et d'en arriver à la morale de l'histoire:

"Rien ne sert de courir il faut savoir nager!"

Le sport fut essentiellement une école de la vie où le respect de l'Autre commence par la connaissance et oblige la compréhension. Le don de soi pour la communauté, la foi dans l'équipe, la joie de la victoire commune tinrent lieu pendant longtemps de motivations principales. Les liens créés par l'effort commun, les affres des défaites, l'explosion des triomphes tissaient des amitiés indestructibles.

Ainsi passait la jeunesse à se forger des souvenirs'

Puis vint la médiatisation qui amena le spectacle, qui créa la sponsorisation, qui introduisit I 'Argent!

Loin de nous l'idée de refuser aux athlètes, par les temps qui courent, la possibilité de récupérer par un salaire, un forfait ou une compensation, les heures d'entraînement nécessaires à une forme physique aussi versatile que fuyante. Mais l'excès en tout étant un défaut, peut-être aurait-on pu en s'y prenant à temps, éviter les groupes de pression qui, appuyés sur des budgets colossaux par rapport au commun des associations, permettent à certains de se payer "la crème" de ce qui se fait de mieux dans une discipline sportive donnée au détriment de l'ensemble.

Que penseraient les créateurs de ce jeu, le rugby, innové avant le début de ce siècle devant la distribution des millions, l'importance de la publicité, l'intrusion de la violence?

Ce sport que nous avons aimé a-t-il gardé sa valeur éducative, sa puissance de formation, sa morale?

Pour beaucoup d'entre nous qui essayons, malgré vents et marées, de perpétuer pour nos enfants ce qui fut le ferment de notre jeunesse, le support de notre vie, le meilleur souvenir qui réjouit nos âges plus que mûrs, la crainte du futur nous hante.

Les jeux du Colisée des arènes de Rome, les combats de gladiateurs, auraient-ils un avenir?

Certains ont encore la force, d'autres ont acquis la sagesse. Espérons que tous ensemble nous saurons éviter les pièges d'une gloire factice, et que nous pourrons garder et sauvegarder, pour tous ceux qui nous succéderont, la pérennité de l'Esprit.

Peut-être suffirait-il de savoir nager!!

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MAIS OU SONT LES NEIGES D'ANTAN
(François VILLON)


La pollution en moins elles devraient être sans doute aussi éternelles pour certaines, mais dans l'ensemble bien plus blanches que de nos jours.

Et le regret de blancheur virginale pouffait s'appliquer à bien des choses qui ont changé:
le sport par exemple, et le rugby en particulier.

A une époque où la technique nous a délivré de beaucoup de contraintes, alors que nous devrions tous nous trouver de plus en plus à l'aise, voilà que la folie de l'argent qui donne de la valeur souvent à ce qui n'en a pas, est en train de pourrir tout ce qui faisait la fierté et l'indépendance de l'homme.

Esclave d'une monnaie nécessaire pour combler des besoins trop souvent inutiles, créés par des marchands de rêves, jamais le monde n'a vu circuler autant d'argent dans les mains de moins en moins d'individus et qui passe sous le nez de plus en plus de besogneux de pauvres et d'exclus: drôle de progrès!

Ainsi voyons-nous le rugby, sport d'homme fier par excellence, de la race de ceux qui ne se vendaient pas, devenir tout doucement, au nom de je ne sais quel besoin de médiatisation dont le peuple aurait faim, glisser sur la pente d'un professionnalisme exacerbé, syndicalisé, au bénéfice exclusif de quelques vedettes du show-biss que je peux comprendre mais que je ne peux pas approuver. Ce sport comporte paraît-il trop de bénévoles incapables de juger de l'évolution de notre société, de la gestion financière d'associations à but dit lucratifs, dont le système comptable serait pour ces braves gens trop compliqué à comprendre.

Ces gens-là qui croyaient être à leur poste pour transmettre, enseigner, pérenniser. tout ce qui avait fait nos joies les plus grandes et les plus pures se seraient-ils trompés dans leurs espoirs et n'auraient-il rien compris à leur rôle. Ces gens-là devront-ils à partir d'un proche demain avoir en tête la finance plutôt que la formation: faudra-t-il par esprit d'économie laisser à la rue ces gosses de milieux divers, de races et de cultures diverses qui viennent au sport pour s' intégrer dans un milieu vivant, solide, franc et cordial et faudra-t-il qu'ils fabriquent et préparent la star de demain que viendront acheter les nantis d'aujourd'hui! Peut-être vaudra-t-il mieux qu'ils se retirent sous leur tente avant d'apporter le fruit de leurs efforts à ceux qui font tout pour salir une neige que nous avions le tort de croire encore pure.

Je n'aime pas ce qui est trop sérieux mais si je peux aimer un grain de folie dans un sac de bon sens, je n'aime pas le grain de bon sens dans un sac de folie.

Nous sommes une grande majorité à penser que nous allons trop loin et trop vite. Nous n'avons pas l'intention de nous laisser mener par quelques-uns, quitte pour ceux qui voient plus vite et mieux (du moins le croient-ils) la possibilité de s'exclure dans une "League" quelconque où seul l'argent sera maître mais sous la responsabilité de qui? Là sera la question. En souhaitant pour le rugby qu'elle ne devienne pas celle de Shakespeare "être ou ne pas être".

Ce ne sera sûrement pas sous la responsabilité de ceux qui vont gagner 15 ou 20 millions de centimes par mois au moins mais encore une fois ceux des responsables bénévoles qui n'auront eux qu'à mettre leurs mains à leurs poches.

Il est vrai que la pudeur est comme la neige, elle est bien sale ces derniers temps!

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PRÉSENTS AU BANQUET


ABRIL Pierre
ALLAIS Céline
ARCHAMBAULT Céline
ARGENCE Jean-Marie
ARIS Jean-Marie
ARNAU Jean
BAISSAS Jacques
BAISSAS Jean-François
BARRERE Michel
BELMAS Claude
BIGOU Jean-Paul
BORY Henry
BOURDANEL Mareel
BOURREIL Pierre
BOURRET Marie
BOUSQUET Emilie
CANTE Roger
CANTIE Louis
CAPDET Gabriel
CATHARY Jacques
CLUSELLS Jean-Pierre
DAGUES Sylvain
DEJEAN Paul
DELHOSTE Pierre-Louis
ESCANÉ Jean-Marie
FERRE Michel
FERRIZ Ga~l1e
FITE Jean
FLORENZA Michel
FONT Michel
GAILLARD Julien
GARRIGUE André
GARRIGUE René
GINESTE Élie
GRABAS Henry
GRINARD Serge
GUIU Fabrice
LAMOTHE Bemard
LE CQRNEC Kelly
MANYA Jean-Michel
MARC Gabriel
MASSOT Emest
MOLINER Emilie
MONTGAILLARD Jean
PAGES François
PAGES Jean
PAGES Jean
PAGNON Michel
PAILHOUS André
PALMADE Hervé
PALMADE Louis
PARRAT Henri
PECH Alain
PELEGRIN Pierre
PONCET Jean-Marie
PUJOL Julien
RADONDY Luc
REIG André
REMAURY Christian
RENART Eric
RESPAUT Joseph
RIQUE Thieriy
ROSAT Henri
SAMSON Frédéric
SARDA Henry
SERRA Joseph
SITJA François
SOLERE Sauveur
XUEREB Jean-Pierre

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Magnifique portrait de notre ami PIERRE ABRIL trés apprécié par les Anciens.

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ABSENTS EXCUSÉS

AI3RIBAT Dominique
ALLARD Raoul
AMANRJCH Robert
ASSELINEAU Georges
BAILBE François
BARATHIEU André
BELLOC Aimé
BLANCHEFLEUR Cédric
BLANCHEFLEUR Gladys
BOIXEDA Jean
BONNEVIE Jacques
BRIAL Edouard
CAMBACEDES Thibaut
CAMO Louis
CAPDET Claire
CASALS Charles
CASAS Jean
CAS SU Philippe
CHALARD Nathalie
CODERCH Pierre
COUDOUGNAN Joseph
CREMADEILS André
DEVY Paul
DOAT Philippe
DOUTRES Georges
DUCASSY Jacques
DUCASSY Jean
DUCASSY Pierre
DURAND Thierry
ESCARO Guy
FALIU René
FONTANEIL Marion
FOUS Alain
FOXONET Charles Pierre
GARRIGUE Albert
GARRIGUE Jean
GAUTIER Alain
GOT Élie
GUERRE Jean
GUITART Anne
GUITART Marie
HOSPITALIER Guy
IZARD Maurice
JOLLY Jean
JOUE Etienne
R.P. LAURENT David
R.P. LEBORGNE Pierre
LECOINTE Georges
LLOVERAS Alphonse
LOBROT Jean
LOUSTAUNAU André
MARTRE Jean
MOL1NER Cathy
MOLINER Cécile
MOLINER Francis
MOURRY Claude
PAILLES Roger
PAYRET François
PERES Ga~tan
PRIVAI Guy
PRIVAI Jacques
PUJOL Henri
PY Jacques
RAPPOLT Axel
RAYNAUD Georges
R.P. REZUNGLES Louis
SABIROU Jacques
SANYAS Georges
SARDA François
SARMET GARRIGUE Joseph
SELVA Bernard
SIVIEUDE Jean
SUZANNE Jean
TALUT Êugêne
THIBAUT Pierre
TRILLES François
VAQUER Fernand
VERGES Bernard
VERSMEE Jean
VIDAL Etienne
VINCENTELLJ Henri
VUILLEMIN Louis
XATART Pierre
WITFWER DE FROUTIGUEN Hemi

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NOS JOIES

NAISSANCE DANS NOS FAMILLES

Aurore, petite fille de Jacques BELLOC et arrière petite fille d'Aimé BELLOC


NOS PEINES

BELLOC Aimé
FERRAND Henri

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LETTRE DU R.P. LAURENT David ADRESSÉE

A LA NIÈCE DE M. MAURIN Louis

Madame,

Le Père Supérieur de notre Communauté Religieuse de Lorgues vient de me communiquer la triste nouvelle du décès de votre oncle. Je regrette de ne vous avoir pas eu au téléphone hier soir,ni ce matin au N0 qui me fut donné: le 0468501322
Je vous remercie de m'avoir prévenu de "ce départ" que je n'attendais pas sitôt! Nous sommes du même âge, lui du 18juin 24, et moi du 15juillet. Nos âges nous unissaient déjà, mais surtout vingt années de service à Saint Louis de Gonzague de 63 à 83.
En quittant notre travail à Perpignan en 1982 nous avions obtenu ensemble un contrat retraite-démission, qui devait nous permettre d'envisager l'avenir avec une certaine sérénité; enfin, disons, de quoi subsister!...car nos salaires n'étaient pas des salaires de cadres; mais ceux très humbles employés ou surveillants...Et l'on sait que les retraites ne furent jamais mises à jour.

La physionomie de Louis, après 18/19 ans de séparation, comment m' apparait-elle?

Louis aimait l'Assomption et "son Saint Louis". Il y a toujours vécu. Il était devenu l'un des piliers et la mémoire de la Maison...Surveillant des petits, dans la grande étude et au dortoir, comme dans les cours de récréation, il semble avoir été toujours très estimé des élèves, qui l'entouraient volontiers pour cueillir de sa bouche les dernières nouvelles des matches de foot ou de rugby.

On connaissait sa bonté et parfois on en profitait mais tous savaient aussi qu'il savait réagir avec énergie pour éviter tout débordement...Les enfants l'aimaient comme un grand frère; on savait surtout qu'il aimait le Seigneur. Il n'hésitait pas àprésider la prière à la chapelle et à encourager son pejit monde avec beaucoup de foi et de simplicité, et même à les catéchiser.
Le dimanche, à Saint Christophe, il se plaisait à assurer l'une ou l'autre lecture de la liturgie et parfois même y allait de son petit commentaire. On devinait chez lui un amour fervent de Notre-Dame et souvent, le dizainier entre les doigts, on le voyait arpenter la cour en priant le chapelet, un peu comme un moine laïc, qui aurait donné toute sa vie à l'éducation des jeunes et à son Seigneur. Autant qu'il le put, il vint au pèlerinage national de l'Assomption à Lourdes, où j'eus le plaisir et la joie plusieurs fois de le rencontrer avec d'autres anciens élèves. Il fut toujours fraternel et se montra humble et fidèle serviteur, en toutes ses obligations.Sa dernière correspondance remonte au 18 juin 1999. Je lui avais souhaité ses 75 ans. Il me remercia, en me redisant sa foi et sa confiance en Notre-Dame pour l'avenir des jeunes de "son collège". Il aurait aimé venir terminer sa vie au milieu des Religieux de l'Assomption qu'il avait connus, m'avez vous dit, lorsqu'il fut hospitalisé à Perpignan. Certainement il aurait été un confrère agréable et édifiant en l'une ou l'autre de nos communautés. Mais les Assomptionnistes n'avaient plus d'implantations très proches de la capitale catalane. Et j'ai appris qu'il avait été hébergé dans une maison d'accueil chez les Religieuses du Saint Sacrement. Ce qui dut être sa consolation, car c'était un adorateur de Christ-Eucharistie qu'il aimait recevoir si possible chaque matin. Ma prière l'accompagne et je ne doute pas qu'avec ses amis, anciens de Saint Louis auprès du Père et de Marie, il continue àveiller sur chacun de nous.

Voilà les quelques souvenirs d'un Ami que j'ai apprécié et que je confie à la
miséricorde du Maître en ce jour de Rameaux 2001.

Avec mon respectueux et religieux souvenir pour sa chère famille.

R.P. LAURENT David

Page 38

LA MAISON AU FIL DES JOURS...

ÉLÈVES QUI ONT FAIT LEUR COMMUNION
PRIVÉE LE 20 MAI 2001 A SAINT-LOUIS

Cérémonie de 9H30 et 11H
CMJ A

ABAD Ingrid
BONZOMS Julien
BOUDOT Quentin
ClAN Maxime
COLOMH Margaux
COSTA Aurore
DAVID Christophe
DUFOUR Emma
GIMENEZ Doriane
GRELLET Camille
MERMONT Geoffrey
NABET Sarah
PUJOL Raymond
BAILLS Sylvain
BERROCAL Florian
BUSH Mélanie
CREANGE Cécile
DE FAZIO Amandine
GASPARD Mélissa
MALÉ Yvan
MORA Eline
PRADAT Marc
PUIG Geoffrey
RIVIÈRE Pauline
SIBERT Benoît

dont Sarah NABET et Marc PRADAT
ont été préparé au baptême
au cours de l'année scolaire.

CM1B

ADGE Pauline
BIERNE Cédric
BOUIX Maxime
COLOMB Quentin
CORREA Julie
DEGARA Martin
ESPILONDO Julie
GABREAU Alice
GARCIA Philippe
GAZULES Priscilla
GIACOMINI Clara
HONDRAT Benjamin
LUCAM Maude
MARTIN Fédora
NASARRE Thibaut
POCH Nicolas
ROCHER Louis
SMAGGHE Julien
SOULA Auré lie
VALÉRO Cécile
VERMANDÉ Marie
VIAL Valentin

CMJ C

ATINA Aurélie
AZAIS Emilie
BACH Angélique
BARANDE Sébasfien
BOURBAO Laura
BOSH Kévin
CASTILLO Julie
CORTADA Etienne
DESFACHELLE Laura
GALISSAIRES Pauline
GERMOND Gwena~lle
JUBAL Jordi
MARIN Anne-Sophie
MASDEU Kévin
MEIJE Léonce
NAUDO Jean-Thomas
PONSATI Adeline
RAVASINI Romain
RODRLIGUEZ Grael
SENEGAS Audrey

dont RAVASINI Romain préparé au baptême au cours de l'année scolaire.

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ELEVES QUI ONT FAIT LEUR PROFESSION DE FOI
LE DIMANCHE 10 JUIN 2001 A SAINT-LOUIS


lère messe à 9H30


6°A

- ALABRO Edouard
- BONAVENTURA Kelly
- BOUF Brice
- COLLINET Jérémy
- DELMAS Agnès
- DEVERS Laura
- FARRAN Claire
- FONTANE Anastasia
- LEMOINE Pierre
- MARQUILLANES Anne-Lise
- PEDELHEZ Thaïs
- PETIT Laure
- PORCAR Julien
- RAVET Gwendoline
- RAVET Pierre-Alexandre
- ROIG Muriel
- SAMSON Jérèmy
- SAURA Richard
- SERRADEIL Thomas
- SOL Alexia
- VIEIRA Catherine

6°B

- CALATAYUD Laurent
- CONQUAND Pauline
- COTTRAY Laurence
- CYRIAQUE Jérèmy
- GIMENEZ Kelly
- CONZALEZ Lucie
- HUSSON Nicolas
- MOSCONI Pauline
- NIGAY Nicolas
- NIGAY Sylvain
- PALMADE Charles
- PAVANETTO Benjamin
- PLANCHON Damien
- QUILES Valentine
- SACQUET Ma~va
- SARDA Joris
- SENYARICH Frédéric


6°C

- ALVAREZ Philippe
- BONZOMS Joris
- BRU Guillaume
- BUISAN Laura
- CASTELLO Marie
- CELLIER Fanny
- CORONAT Bemard
- FERNANDEZ Anna
- MARTINEZ Rémi
- PIZZO Alexandra
- REYES Virginie
- SARRAZIN Florent
- SAVARY Kévin

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2ième messe à 11H00

6°D

- BASSAL Ludovic
- CANGEMI Johanna
- COLLGROS Emilie
- GARCIA Cindy
- GOURJ3AL Vanessa
- GRAU Cécilie
- JOANIQUFT Joris
- JULIA Frédéric
- LAURENT Sébastien
- MAILLARD Julie
- MOUQUET Ma~va
- PAYRE Anaïs
- POL Alexandre
- PUIG Aurélie
- VAILLS Nathalie
- VALLES Mélanie


6°E

- AUBERT Gilles
- CAUTRES Laurie
- CERISOLAArthur
- CONSTANS Julie
- DE BJASI Julien
- DHORME Pierre
- FERRE Elodie
- FRANCISCO Eve
- GARNJER Clotilde
- HAMON Agathe
- HAMON Hyacinthe
- HAMON Jules
- HONDRAT Charlotte
- MICALEF Guillaume
- MJLLOCHAU Florian
- PQMARES Thibault
- PRUNAC Elsa
- SAGOLS Benjamin
- VERGE Lise

6°F

- AFONSO Maxime
- ALAMY Elise-Félicia
- DE LAMER Clémence
- DIAZ Benjamin
- FABREGA Marion
- FERRER Nicolas
- GOMEZ Marie
- GOZDIK Nicolas
- JORIS Maxime
- MADERN Perrin
- PLA Vincent
- RUIZ Cédric
- THOMAS Julien
- VERDEER Clémence
- VILA Joao

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ÉLÈVES AYANT REÇU LE SACREMENT DE CONFIRMATION
LE 15 JUIN 2001 A SAINT-LOUIS

Cérémonie de 18H30

4èmeA
BAXELLERIE Eugénie
CARRERAS Vincent
CHALANCON Guillem
CRASTRE Laurent
PADRIXE Guillaume

4èmeB
COULONGEAT Céline
GARAND Priscilla
ODOT Clémentine
VERDIER Jérôme

4èmeDl
BURIELLO Camille
CRUBEZY Sophie

4êmeD2
MUNOZ Matthieu
PISANO Régina
SOIHIER Vanessa
VOLMERANGE Arthur

4èmeE
BLANC Loïc
FINIELS Roxane
FLIEGER Roxane
GARDIES Alicia
TALON Benjamin
BELIER Justin

4èmeF
COSTE Elodie
DANOY Nicolas
DELAMER Pauline
FOSSÉ Aurélien
GRANDGIRARD Nadêge
LANNES Erik
SIRACH Eric
SAVARY Allan
TRICOIRE Matthieu

4èmeG
CARDONA Alexis
COMBECAVE Nathalie
DELIMAL Aurélie
DELMAS Paul
JOUÉ Sophie
LALZACE Patrice
POUYTES Sophie
MUNIER Emilie
PEREZ Anaïs

dont FRANCK Sarah préparée au baptême - sera baptisée - confirmée l'an prochain.

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CANDIDATS AYANT OBTENU LE BREVET
SESSION 2001

AKKARI Mariem
ALVES Laura
ARGENSON Marion
ARGIOT Marion
ARMANGAU Dorian
ASONI Lauriane
BACHES Amandine
BAISSAS Lucas
BANAL Jean-Philippe
BARBEAU Aurélie
BARRIENTO Marie
BARRIERE Rémi
BAYLAC Benjamin
BEC ERRA Arnaud
BECK Bruno
BESSIERE Laure Marie
BEZOLD Stephane
BOHER Emilie
BOIVIN Audrey
BONAFOS Clément
BONNEFOY Bérangère
BONZOMS Mathieu
BOSSAND Jonathan
BOUMADJER Cindy
BOURBAO Virginie
BOUSQUET Jean-Charles
BRIJNO Rémi
CABEZUDO Ambre
CAILLENS Ludovic
CAMPOS Terence
CARRERE Julie
CARRETERO Adrien
CASAS Jonathan
CAS SAGNE Clément
CEREZUELA Mélanie
CETTE Lauriane
CHAHBANDAR Rémi
CHALER Mélanie
CHARRUAUD Agathe
CLAVERIE Claire Sophie
CLAVERJE Guillaume
COLOMINE Anthony
COMES Martin
CONVERS Emmanuel
CORNET Marion
CROCHET Jean-Philippe
DAUDIES Isabelle
DE LA OSA Jérémy
DE LA OSA Micka~l
DEGARA Lise
DELFORTRIE Franck
DENQUJN Anaïs
DOMAS Florence
DOMJNGUEZ Séverine
ESPOSITO Armand
FABRESSE Vincent
FIGUERES Jérémy
FONT Sylvain
FORGO Emilie
FOURQUET Stéphanie
FRANCES Emilie
GABORIT Alice
GALLOT LAVALLEE Ophélie
GARCIA Virginie
GATAULT Jérôme
GAYRAL Mathieu
GElS S Sébastien
GLEMOT Florian
GONZALÉZ Lucie
GRISPAN Adrien
GUERS Sabrina
GUETTACHE Saphia
HAMADI Nawal
HENRIC Jean-Philippe
HENRIC Lise
HERIS Sarah
HIPPOLYTE Julien
HITA Christopher
JESSON Sophie
KIRAKOSSIAN Gérald
KROURI Célia
LACREU Geoffroy
LAHLOU Medhi
LEBORNE Christelle
LENEL Camille
LILLO Thomas
LLEONCI Pierre-Alexandre
LOPEZ Thibaud
MACABIES Arnaud
MAITRET Christophe
MARCET Sarah
MARCIL Marie
MARTI Christine
MARTIN Laura
MARTINEZ Julie
MAS Julien
MAS ANA Alexandra
MENORET Audrey
MICALEF Ludovic
MILLET Sébastien
MILLOCHAU Mélanie
MONTAZEM Amanda
MONTGAILLARD Anaïs
MORELL Claire
MURCIA Ines
NGUYEN Sébastien
NICOL Matthieu
OBRECHT Cyrielle
PAGES Blandine
PANISELLO Marianne
PASTOU Alicia
PEREZ Roxane
PEYROUZELLE Steve
PIGUET Sandrine
PLANCHON Aurélien
POTIER Nathalie
POUNTOUNET Erik
PUJOL Rémi
QUESADA Alexandra
RATEAU Nicolas
REQUENA Caroline
RIBERE Alexia
ROBBE Stéphanie
ROBIN Alexandre
ROBIN Delphine
ROVIRA Thomas
RUIZ Ga~l
SABATE Bruno
SACRJSTA Marie
SALES Aurélie
SAUNAS Audrey
SANCHEZ Marion
SANTAMARIA Cyril
SARRAZIN Jean-Philippe
SARROBERT Hugo
SAUDEMONT Séverine
SAUNIE Mathieu
SAUVAIRE Morgan
SIBERT Benjamin
SILLO DU POZO Laurent
SINAYA Valinhi
SION Victorine
SIRVANTE Cynthia
TUBAU Laure
VELLO Xavier
VIDAL Anaïs
VIGNAU Céline
VILACECA Elodie
WATTELET Aimeric

Page 44 et 45

CANDIDATS AYANT OBTENU LE BACCALAUREAT SESSION 2001

Nombre d'élèves scolarisés: 75
Nombre de candidats présentés : 75

TAUX DE REUSSITE : 93,33%
Taux de mentions ; 44,29%

SÉRIE E.S candidats 22

reçus 100,00%
mentions 63,64%

AUBARD Julien
BAZART Maxime
BILLE Laure
CASTANY Xavier
COLOMER Christophe
COMES Ingrid
DENIS-L. Pierre
EBRARD Priscille
FOURES Julien
HOURQUEBJE Sandrine
LEMARIE Pierre-Henri
MEUNIER Sylvie
MJCHEL Rapha~lle
MORER Marion
PRUNAC Rémy
ROBERT Gilles
SEGUY Ionna
SIRVANTE Florent
SOLE Stéphanie
SOUVESTRE David
TEXTORIS Sébastien
VERGE CANAL Dorothée

SÉRIE L

candidats 15
reçus 100,00%

mentions 40,00%

BARANDE Amandine
CARBONEILL Sophie
CORNEILLE Emmanuel
FEBRY Stéphanie
GLEJZES Mathieu
JASON Eugénie
LE PENNEC Ornbeline
MIQUEL Jérôme
NOGUES Sandrine
OLIVES Nelly
PIQUE Christine
RQDRIGUES Jérémie
ROMERO Jessica
SERRA Nancy
TAILLADE Virginie

SÉRIE S candidats 38
reçus 86,84%
mentions 33,33%


ARBEAUMONT Amaud
BAISSAS Vincent
BECERRA Fabien
BESSIERE Aude
BILLE Christophe
BOLTE Olivier
BOUMAZA Laurent
BOURGUERE Carme
CALMON Céline
CARRETERO Ina
CHAMPION Christine
COSTE Florian
DE LAMER Jean-Philippe
DEOM Jean-Alexandre
FILELLA Jérôme
FONVIEILLE Sophie
FOURQUET Laurent
GOZE Laurie
GUERY Julien
JUAN Christophe
LAVAIL Adrien
MARQUILLANES Sandra
MAURESO Rapha~l
MAZERAT Grégory
MIQUEL Jacques
NEGRIER Audrey
PALLARES Benoit
PEREZ Béréngère
ROSSIGNOL Guillaume
SCHERRER Geoffroy
TUBERT Cédnic
VALZI Anne-Lore
XATARD Paul

Page 46 47 48 49 50 51 et 52 fin

LOUIS, PRINCE DE GONZAGUE

L'Héritier
Le son du canon sonna. Les cloches de l'église sonnèrent à toute volée.
Dans les champs tous les travailleurs cessèrent leur occupation et se précipitèrent
vers le château en criant: "Jl est né!".
Mais de qui s'agissait-il? Il avait nommé Louis, premier né de Son Excellence Dom Ferdinand de Gonzague, duc de Mantoue, prince de l'Empire, marquis de Castiglione, grand croix de l'ordre d'Alcantara.
A la mort de son père Louis se verrait attribuer tous ces titres.
Cet événement se produisit voilà 4 siècles en l'an 1568, au pays de Castiglione
Delle Stiviere, où se dressait le château féodal des princes de Gonzague.

Le petit officier

Louis devait donc hériter des biens de son père, mais aussi de ceux de son oncle conte de Solférino (qui n'avait pas de descendant) et de ceux de son oncle baron de Castel Goffredo (qui n'avait qu'une fille).
Il était donc favorisé de la fortune.

Son père était un valeureux guerrier. Le roi d'Angleterre lui proposa de prendre le commandement de sa cavalerie, mais celui-ci refusa car le roi d'Angleterre était protestant et donc ennemi du Pape.

En revanche il accepte que le roi d'Espagne le nomi~ie général d'infanterie et l'empereur d'Autriche l'élève au grade de grand amiral avec pour mission de combattre les Turcs en Tunisie. En attendant la départ le marquis de Gonzague avait réuni ses soldats au camp militaire de Casalmaggiore pour procéder à des entraînements. Cela se passait en 1572 et Louis n'avait que 4 ans, cependant son père décida de le prendre avec lui pour qu'il s'initiât de bonne heure au métier des armes. Pour cela il lui fit faire un uniforme complet aux couleurs et blason de la famille. En plus il lui fit forger une armure entière avec casque, épée de Tolède et une hallebarde. Le jeune roi était très fier et appréciait beaucoup l'ambiance du camp.
Il était particulièrement attiré par les canons qu'il comparait à des chiens couchés. Il observait attentivement les soldats charger les canons. Pendant la sieste il répétait avec fidélité les gestes des soldats, mettait le feu à la mèche et réveillait en sursaut tout le camp non sans se retrouver bloqué sous le canon. Cet épisode lui valut une réprimande sévère de son père, mais aussi et surtout l'admiration de tous les soldats.


Parents et enfants

L'année suivante, le père de Louis partit donc à la guerre. Louis resta au château avec sa mère et ses trois frères: Rodolphe (4 ans), Ferrante (3 ans) et Charles (1 an).

Sa mère choisit un précepteur pour faire travailler Louis. Louis apprenait vite et bien mais surtout il avait une force morale et une ténacité hors du commun. Louis ne se plaignait jamais, ne pleurait jamais et évitait les manifestations trop familières. Il parlait de son père en disant: "mon très illustre père", de sa mère: "Madame ma mère", de ses frères par: "Monsieur mon frère", et quand naîtra Isabelle: "Madame ma petite soeur". Parents et enfants se vouvoyaient.
Louis très jeune comprit que pour rester dans le droit chemin de l'honneur et de la vertu, la seule volonté ne suffit pas. Il faut l'aide de Dieu.

Dans les familles nobles, le premier né héritait des biens et des titres nobiliaires et se lançait dans la carrière des armes. Le second dans la diplomatie et le 3'ou 4' dans les ordres (sacerdoce).

Or Louis pose cette question à sa mère: vous plairait-il d'avoir i fils en religion? Certainement lui répondit-elle. Alors, je crois que ce sera moi. La mère fut étonné de cette attitude.

Le vêtement de la pureté

En 1577 le marquis de Castiglione partit faire une cure aux bains de Lucques, il y emmena ses deux aînés: Louis et Rodolphe.
Il les laissa 2,5 ans à Florence avec le majordome afin que ceux-ci apprennent la langue italienne. Louis aimait beaucoup cette ville magnifique, mais de tous les monuments de la ville il préférait de loin l'église de la Santissima Annunziata. Il s'y rendait souvent pour prier et fit la promesse devant l'image miraculeuse de la Madone de porter toujours sous ses vêtements, un vêtement blanc symbole de la pureté

Le prince orgueilleux

Après avoir passé 2,5 ans à Florence chez les Médicis, Louis et Rodolphe allèrent à Mantoue (Lombardie) en 1579 où Louis sera le page du prince héritier
Don Vincenzo.
En 1581 toute la famille de Gonzague qui s'est agrandi de François (1577) et
Christian (1580) partit à Madrid.
C'était l'époque où le roi d'Espagne disait:
"Le soleil ne se couche jamais sur mes Etats".


Louis devint le page du prince héritier d'Espagne, Don Diego. Un jour les 2 jeunes gens se trouvaient à la fenêtre du palais royal. Un vent violent ébouriffait les longs cheveux de Don Diego. Ce dernier perdit patience et s' écria: "Vent stupide, je t'ordonne de tomber". Louis lui répondit alors: "Son Altesse Royale pourra commander aux hommes, mais elle ne pourra jamais soumettre les éléments qui obéissent à Dieu seul". Don Diego fut blessé dans son amour propre et reconnut qu'il avait pêché par orgueil.

L'appel

A 15 ans Louis en avait assez d'être au service des princes et des rois. Il souhaitait plus que jamais entrer au service d'un autre Souverain, Maître de l'Univers et Roi des rois. C'est le 15 août 1583 que la Vierge Marie parla en secret à Louis et fit naître en lui le désir de rentrer dans la Compagnie de Jésus.
Celle-ci était un Ordre religieux encore tout jeune, fondée par un capitaine espagnol:

Ignace de Loyola.

Cet ordre avait une discipline quasi-militaire et était animé d'une ferveur héroïque. Louis demanda donc une entrevue à son père pour lui annoncer son désir de rentrer dans la Compagnie de Jésus. Le père fut étonné, il pensait que son fils aîné, comme la coutume le voulait, aurait hérité de ses titres et de ses fiefs. Mais en bon catholique le marquis de Castiglione comprend que son fils souhaite servir le Seigneur. Cependant il lui propose plutôt que la Compagnie de Jésus de rentrer dans un Ordre où il pourra faire une carrière d'ecclésiastique et devenir Abbé d'un grand monastère, puis évêque, puis cardinal et s'il plaît à Dieu peut-être Pape. Mais Louis expliqua alors à son père que s'il avait choisi la Compagnie de Jésus c'est justement parce qu'il n'y avait aucune possibilité d'avancement, ni honneur, ni dignité. Et qu'enfin s'il renonçait au titre de marquis et à son héritage ce n'était pas pour ambitionner d'autres titres, ni pour sa gloire personnelle mais pour la gloire de Dieu et pour le servir.
Sur ce, le marquis mit fin à l'entrevue en disant à Lduis: "Ce n'est ni le lieu ni le moment de décider d'une chose importante. Nous en reparlerons en Italie avec nos autres parents".

D'une cour à l'autre

En 1584 de retour en Italie avec sa famille, le marquis de Castiglione envoya ses deux aînés faire un séjour dans les cours de cités alentour. Louis avait alors 16 ans et son père souhaitait en secret que ce voyage fit passer à son fils l'envie de rentrer dans la Compagnie de Jésus.

Louis et Rodolphe séjournèrent donc à Mantoue, Ferrare, Pavie, Turin et retournèrent enfin à Castiglione. Le père interrogea son fils, qui lui répondit: "je désire plus que jamais entrer dans la Compagnie de Jésus". La décision de Louis était irrévocable.

Après quelques tergiversations, le père de Louis écrivit au Général de la Compagnie de Jésus afin de lui présenter: "son Louis bien aimé, ce qu'il avait de plus cher et de plus prometteur au monde".

Le faux-col de carton

C'est le 2 novembre 1585 qu'à Mantoue Louis renonça devant toute sa famille à ses titres nobiliaires et à son héritage.
Puis revêtu de la cape noire de la Compagnie de Jésus il se dirigea vers Rome avec Messire del Turco. Arrivé à Rome il fut reçu en audience particulière par le Pape, ce fut le dernier privilège que lui valut son rang de prince. Quand le portail de la maison de la Compagnie de Jésus, à Saint André du Quirinal se referma, sur Louis, il ne fut plus de ce monde. Au moment de la distribution des vêtements Louis s'arrangea pour avoir les plus vieux et les plus abîmés. Par humilité il gardait toujours la tête baissée. Pour redresser cette habitude ses supérieurs l'obligèrent àporter un faux-col de carton qui le forçait à garder toujours la tête haute. Il ressemblait ainsi à une girafe, mais par soucis d'obéissance Louis n'en avait pas du tout honte.

Les deux serviteurs obéissants

Louis avait une maîtrise de lui-même exceptionnelle. Il dompta tout de suite ses deux yeux. Il leur ordonna de ne regarder que ce que lui-même voulait voir. Dans sa chambre ils avaient pour obligation de fixer le crucifix ou de suivre le tracé de l'écriture. Il regardait par intérêt, mais jamais par curiosité. Au réfectoire ils avaient pour tâche de regarder les plats et suivre l'emploi des couverts. Un jour on lui demanda d'aller chercher un livre que le recteur avait laissé au réfectoire. Presque humilié il dut demander quelle était la place du recteur au réfectoire. On pourrait citer de nombreux autres exemples (p3 1).

Le maître de ses sens

Nous venons de voir que Louis avait acquis une maîtrise parfaite de la vue. Mais ce contrôle ne s'arrêtait pas à ce sens. Les quatre autres n'étaient pas épargnés. L'ouïe, ses oreilles ne captaient que les bonnes paroles et les discours élevés, àtoutes les mauvaises paroles, les commérages, les médisances elles n'y prenaient même pas garde, elles étaient volontairement sourdes.

L'odorat, Louis dut lutter longtemps contre celui-ci. Il renâclait devant les mauvaises odeurs. Quand Louis entrait dans un hôpital, pour assister des malades son nez lui commandait de s'arrêter. Il le força à endurer les pires odeurs et parvint ainsi à faire plier son odorat.

A force de volonté il réussit à maîtriser les deux derniers sens: le goût et le toucher. Cette maîtrise parfaite lui permit d'atteindre une grande pureté. La promesse qu'il avait faite à la Très Haute Vierge Marie était donc réalisée (d'atteindre la pureté de la blancheur du Lys).

Le maître de ses pensées

Louis sut donner des ordres à ses pensées. Il est sans doute plus difficile et plus délicat de maîtriser ses pensées que ses 5 sens.
En effet notre esprit est très fertile en pensées, elles vont, elles viennent, passent d'un sujet à l'autre. Comment faire pour les arrêter? La manière de concentrer sa pensée sur un seul objet s'appelle méditation. Quant on n'arrive pas à canaliser nos pensées, qu'elles échappent à notre contrôle, on dit qu'on est distrait. Il est très difficile voire impossible de concentrer notre attention (nos pensées) sur un point précis durant un long moment. Très vite on pense à autre chose. Là encore Louis a excellé en la matière, seul un petit effort lui suffisait pour assujettir son esprit à sa volonté propre.
Rien ne pouvait le détourner de l'objet de sa réflexion.

Maître de son esprit, Louis, l'appliqua au plus élevé, au plus saint qui fût: DIEU. Et penser à Dieu c'est prier. A tel point qu'il se consumait presque dans une oraison perpétuelle, voyant cela ses supérieurs lui interdire de penser à Dieu. Cela lui coûta un terrible effort mais par soucis d'obéissance il obtempéra.
Anecdote du RP JANIN.

Les oeuvres extérieures

Dans le for de son âme, Louis, était semblable à un ange, cela se répercutait sous les dehors d'un jeune homme exemplaire.
Louis était d'une obéissance parfaite. Il considérait ses supérieurs comme des mandatés directs de DIEU. Du reste il obéissait à tout le monde, aussi bien à ses compagnons qu'à ses subalternes.

Ses confrères disaient: "Voulez-vous rendre Louis heureux? Donnez-lui un ordre". Louis était aussi très humble, car il pensait à DIEU. Comment ne pas être humble quand on pense à DIEU?


Je m'en vais dans la joie

En 1589 Louis avait 20 ans. Il venait d'entrer en 3eme année de Théologie quand il fut rappelé d'urgence à Castiglione.
Son père venait de mourir et un grave conflit relatif à des problèmes de partage de terres s'était fait jour entre Rodolphe (frère de Louis) et son oncle Vincent de Gonzague duc de Mantoue. Heureusement la mère eut l'idée de faire appel à Louis pour calmer ce conflit. Et à l'admiration générale, Louis rétablit la paix.

De là, Louis se rendit à Milan, où priant, DIEU lui annonça qu'il mourrait l'année suivante. Cette nouvelle l'inonda de bonheur.
Il rentra à Rome, comme si de rien n'était et repris ses études avec encore plus d'entrain.

Toujours en 1590, une terrible épidémie de peste entra à Rome. Les hôpitaux regorgeaient de pestiférés. La Compagnie de Jésus fut tout de suite requise pour l'assistance aux contagieux et bien sûr Louis fut un des premiers volontaires de la mort. Il s'investissait à fond, soignait les malades, assistait les moribonds, à tel point que ses supérieurs l'affectèrent à un autre hôpital où il n'y avait que des malades ordinaires.

Il obéit, mais un jour dans la rue il rencontra un pestiféré qui se traînait péniblement vers l'hôpital. N'écoutant que son bon coeur, il le prit par le cou et le transporta àl'hôpital. Dans ce malade, Louis, vit Jésus lui-même.

Au cours de la nuit de violents frissons le secouèrent. A ses supérieurs et ses compagnons rassemblés autour de son lit, il dit avec des yeux souriants: "je pars avec joie". Il écrivit à sa mère pour l'informer et lui demander de ne pas pleurer.

La date précise de son départ lui avait été révélée: le 21juin 1591. Le matin du 20, l'infirmier le trouva mieux. Le père provincial entra dans la chambre et lui demanda comment il se sentait. Louis répondit: "Au ciel!" s'écria joyeusement Louis, si mes pêchés ne me l'interdisent pas. Ses supérieurs étaient stupéfaits de voir un adolescent parler avec une telle sérénité de la mort.

Il mourut dans les premières heures du 21juin, serrant sur sa poitrine une petite croix de bois.
Celui qui plus tard deviendrait SAINT LOUIS DE GONZAGUE, avait passé dans le monde 23 années seulement.

* ** * * * *

SAINT LOUIS DE GONZAGUE = Patron de la Jeunesse

On ne peut évoquer la vie de Saint-Louis de Gonzague, sans penser au R.P. JANIN, directeur religieux de Saint-Louis, qui très souvent faisait référence àcelle-ci.

En effet pour les générations qui l'ont connu et surtout pour les élèves qui l'avaient comme professeur de religion, quand le Père JANIN souhaitait faire comprendre qu'il fallait savoir rester à sa place, il aimait raconter cet épisode de la vie de
Saint Louis de Gonzague.

Cela se passait pendant son séminaire à Rome, durant une récréation, Louis était avec trois de ses condisciples quand le supérieur s'approcha d'eux et leur posa cette question: "Si vous deviez mourir maintenant, quelle serait votre attitude?" L'un répond aussitôt: "J'irai embrasser une dernière fois mes parents", le second: "Je me précipiterai à la chapelle pour prier", le troisième: "J'ai commis telle faute, j'irai demander pardon à la personne". Enfin arrive le tour de Louis: "Moi, je resterai dans la cour. Dieu souhaite qu'à ce moment de la journée je sois en récréation. Donc j 'attendrai ici".